Hip Hop, Historique et origine :

La musique hip-hop s'inscrit à la fois dans la continuité et la rupture avec la musique noire américaine. En continuité manifeste parce qu'elle est la lointaine héritière des complaintes sur les conditions de vie des Afro-américains (work songs, negro spirituals), de la tradition de l'improvisation apparue avec le ragtime puis le jazz, et des dialogues musicaux (call and response) présents dans le blues. Plus directement, la musique hip-hop est issue de la soul tardive (Gil Scot Heron), et du funk (James Brown, Isaac Hayes), sans oublier la poésie/ musique proposée au début des années 1970 par les Last Poets. Cette lignée musicale nord-américaine est alors croisée avec le dub et les sound systems jamaïcains, qui proposaient des versions instrumentales des standards du reggae jouées à l'occasion de fêtes organisées en Jamaïque, et arrivés dans les ghettos new-yorkais à la faveur de la forte immigration en provenance de cette île - les trois pères fondateurs du mouvement hip-hop en seront d'ailleurs originaires.

En rupture, toutefois, parce qu'elle n'est pas le fruit d'une évolution "naturelle" ou "organisée" du funk ou des autres influences citées, inventée par des musiciens confirmés au terme d'une recherche personnelle (comme ce fut le cas pour le passage du jazz-blues-gospel à la Musique soul, et de la soul au funk) mais l'appropriation de ces musiques par une jeunesse noire défavorisée, urbaine, et surtout non-instrumentiste, en dehors des circuits habituels de la production musicale. Contrairement aux anciens style de musique afro-américains qui ne témoignaient que de façon incidente ou détournée des conditions de vie de la communauté noire américaine, le hip-hop se présente comme l'expression même de ces conditions de vie et se propose de "coller à la rue", c'est-à-dire de suivre les codes et relations qui règlent la vie des ghettos.

La musique hip-hop n'est cependant pas née en un jour. Son émergence est indissociable des Block Party, fêtes de quartiers organisées dans les rues des ghettos, où l'on fermait la rue à l'aide de barricades ou de voitures pour bloquer la circulation, et animée par un Disc-Jockey (DJ) qui enchaînait les morceaux soul et surtout funk sur lesquels les participants dansaient. Seulement les danseurs se plaignaient de ce que les morceaux ne duraient pas assez longtemps, et leur laissaient peu le temps de développer leur art. C'est de cette volonté de prolonger le beat que va naître la musique hip-hop. Clive Campbell, plus connu sous le nom de DJ Kool Herc, fils d'immigré jamaïcain installé dans le quartier du West Bronx, a le premier l'idée de brancher deux turntables (" tourne-disques ") diffusant le même morceau en décalé de sorte que le rythme, donné par la ligne de basse, est rallongé.

En France

Le hip-hop arrive en France au début des années 1980, environ dix ans après son apparition aux États-Unis, grâce à la tournée d'Afrika Bambaataa en Europe qui diffusa largement cette culture à l'extérieur. Le Graff commença à se répandre à travers l'hexagone ses quartiers et ses gares, le rap et le deejaying commencèrent leur ascension.

La culture hip-hop fut popularisée pour la première fois en France et répandue partout dans le pays grâce à l'animateur et musicien Sidney, dont l'émission H.I.P. H.O.P., diffusée sur TF1 en 1984, fut la première au monde entièrement hip-hop. Il était également le premier animateur de télévision noir en France, évènement d'une portée symbolique extraordinairement forte pour la culture Hip-hop mondiale.

Danse

La danse hip-hop apparaît avec le break dance, une danse caractérisée par son aspect acrobatique et ses figures au sol et qui s'inspire en partie des Funk Styles (Locking, Popping et Boogaloo). Le terme de break dance vient des médias, le terme correct pour parler de cette danse est le bboying. Les danseurs sont également appelés breakers, b-boys ou Fly-girl (pour les danseuses). De nouveaux styles sont apparus comme House dance, new style, Hooba Lumps.

Les Funk styles, plus anciens que le bboying, et que le hip-hop en général, sont néanmoins considérés comme faisant également partie des danses hip-hop.

Centre de Danse Christophe JEANMOUGIN :

Cette discipline est enseignée depuis une quinzaine d'années au centre par Christophe. Ses premiers pas de danseur s'effectuèrent sur les parvis de Malissol (banlieue de Vienne) sur la musique de Mickaël JACKSON. Il a suivi ses premiers cours avec une américaine, Steffi Session en 1995 et chaque année se perfectionne en suivant des stages sur Paris avec de grands professeurs américains invités. Sa danse est basée sur les mouvements chorégraphiques en utilisant différents styles et suivant son inspiration, sauf le break.

Il continue le travail de la FFDJ-IDO sur le hip hop qui a développé grâce à son président Dominique BENGASINI et Sylviane MENOUILLARD un système de Médailles (bronze, argent, or et étoile d'or) comme pour le ski ou le judo. Ce système permet au danseur d'avoir une reconnaissance et un accès à la compétition par niveau.

Ses danseurs ont obtenu plusieurs titres : champion de France en solo, duo et small group. Ils ont participé à plusieurs championnats d'Europe et du Monde et l'un d'eux termina 3ème au Championnat d'Europe à Espon (Finlande).

(voir horaires des cours)

3 rue des clercs 38200 vienne - Tél.: 04 74 85 55 55 - portable : 06 82 12 69 01 - contact